La pratique du pillage
Depuis la fin de la guerre froide, l’exploitation illicite de ressources naturelles est devenue l’une des principales sources de financement des conflits armés.
Le commerce des matières premières pillées (or, tungstène, coltane, diamants, bois précieux, etc…) a notamment fourni aux parties belligérantes les moyens financiers nécessaires au soutien des hostilités les plus brutales de l’histoire récente notamment dans les pays suivants:
- Afghanistan
- Angola
- République démocratique du Congo
- Colombie
- Timor oriental
- Sierra Leone
Or, la possibilité d’écouler ces matières premières dépend souvent des acteurs commerciaux (traders, entreprises, holdings) qui participent à l’achat, au transport et à la commercialisation des ressources acquises illégalement et qui alimentent les violences.
Si le droit international condamne ces pratiques et considère que le pillage commis dans les zones de conflit est un crime de guerre, pillage, corruption et blanchiment se poursuivent pourtant dans de nombreuse régions du monde.
Ceci ne s’arrêtera que lorsque l’ensemble des acteurs impliqués dans cette économie de prédation seront appelés à rendre des comptes.
3 ONG unies dans la lutte contre le pillage
Open Society Justice Initiative, Conflict Awareness Project et TRIAL International sont trois ONG, luttant contre les crimes de guerre et l’impunité.
Elles mènent campagne ensemble pour faire avancer le combat contre le pillage des ressources naturelles dans les pays en conflit.
« Stop Pillage » réunit enquêtes, rapports, dénonciation pénale et sensibilisation du grand public pour faire reculer l’impunité dont jouissent les auteurs et complices de pillage, partout dans le monde.